Qualificatifs de données et limites des données

Aperçu

Les données sur la criminalité et les infractions qui constituent les rapports trimestriels des statistiques sur la criminalité sont extraites du Projet d’environnement de gestion de l’information sur les dossiers de la Police (PRIME), un système de gestion des enregistrements « en temps réel » qui capte la criminalité et les activités criminelles qui sont soit rapportées ou découvertes par la police en Colombie-Britannique. Ce ne sont toutefois pas tous les crimes et incidents qui sont signalés ou portés à l’attention de la police.

Les incidents signalés à la police peuvent donner lieu à la comptabilisation d’une ou plusieurs infractions ou violations (c’est-à -dire marquée comme « fondée »). Grâce aux enquêtes, la police peut déterminer ou vérifier quelles infractions, le cas échéant, ont eu lieu. Tous les incidents signalés sont considérés comme fondés au début, mais peuvent être déterminés non fondés après enquête.

Les informations résumées dans les rapports des statistiques sur la criminalité devraient être considérées comme des données préliminaires d’incidents et pourraient ne pas faire l’objet de statistiques au Centre canadien de la statistique juridique (CCSJ). Les données sont sujettes à changement pour une variété de raisons, y compris des déclarations tardives et un reclassement en raison de changements de circonstances, du stade et/ou du résultat d’une enquête, ou de mesures correctives prises à des fins d’assurance-qualité. De tels changements peuvent influer sur le nombre et la nature des infractions enregistrées dans le système PRIME.

Méthodologie du rapport

Les données sur la criminalité utilisées pour les rapports trimestriels sont habituellement extraites de PRIME deux semaines après la fin du trimestre. Les données extraites comprennent celles de l’année en cours, ainsi que celles de l’année précédente. Par conséquent, les totaux cumulatifs reflètent les données les plus récentes (c’est-à-dire que les données portant sur tous les trimestres des deux années sont mises à jour, ou actualisées; pour cette raison, elles peuvent être différentes des données publiées précédemment).

Les données extraites comprennent tous les incidents « fondés » pour tous les crimes et types de criminalité (donc pas seulement les plus graves) survenus dans la municipalité de Surrey et pour lesquels la GRC de Surrey est la principale unité d’enquête.

Les données sur les homicides, fournies par l’Équipe intégrée des enquêtes sur les homicides (EIEH) en fonction des dossiers d’enquête (privatisés), sont ajoutées à titre de référence seulement. Le nombre d’homicides perpétrés à Surrey n’est pas inclus dans les crimes violents ou totaux du Code criminel.

Selon les règles de cotation du CCSJ EDUC II, les infractions contre les personnes (crimes violents) sont généralement comptabilisées par nombre de victimes. Les chiffres de la criminalité violente extraits du système PRIME sont sous-représentés; ils ne tiennent pas compte des crimes violents avec plus d’une victime (personne ciblée). La seule exception est les données sur les homicides fournies par l’EIEH.

Les infractions au Code criminel sont présentées en trois grandes catégories : les crimes contre la personne (crimes violents), les crimes contre les biens (crimes contre les biens) et les autres infractions au Code criminel. Les données résumées pour des infractions choisies (types de criminalité) sont mises en évidence dans chacune de ces catégories de crimes, mais les types d’infractions supplémentaires sont inclus dans les totaux des catégories.

Ces catégories du Code criminel ne comprennent pas les infractions relatives aux drogues qui sont rapportées séparément, ou les infractions à d’autres lois fédérales comme la Loi sur les douanes ou de la Loi sur la marine marchande. Elles ne comprennent pas non plus les infractions aux lois provinciales, les infractions de la circulation relevant du Code criminel, les infractions de la circulation relevant de la province et des municipalités, et toute autre infraction aux règlements municipaux.

Autres considérations

Les dossiers d’incident (ou rapports de constats de police) sont produits soit à la suite de plaintes reçues du public (par exemple des infractions signalées à la police), ou autoproduites par la police même (par exemple quand un crime est découvert par la police lors d’une activité d’application de la loi ou d’une patrouille). Il est important de garder à l’esprit que la criminalité déclarée n’est pas toujours en corrélation avec la criminalité réelle. Alors que certains crimes ne sont jamais repérés, parmi ceux qui le sont, tous ne sont pas portés à l’attention de la police. Pour diverses raisons, certains types de criminalité sont plus susceptibles d’être signalés (ou détectés) que d’autres. Les informations sur les crimes consensuels ou ce que certains pourraient qualifier de crimes « sans victime » (c’est-à-dire l’usage de drogues, la prostitution, le jeu) ne sont vraisemblablement pas signalés, et la détection par la police nécessite un investissement considérable en temps et en énergie. En outre, le volume de certains crimes peut augmenter en raison de l’augmentation des interventions policières dans un secteur d’activités criminelles et ne pas correspondre à une augmentation réelle de ce type de crime spécifique (c’est-à-dire tout simplement que plus de crimes sont détectés). Il convient de noter que les totaux par type d’infraction comprennent les incidents dans le cadre desquels le district ou l’emplacement est inconnu.

Les données sur la criminalité résumées figurant dans les rapports des statistiques sur la criminalité représentent des infractions corroborées seulement (c.-à-dire des incidents qui, lors de l’enquête préliminaire ont été jugés perpétrés ou tentés). Les incidents de criminalité qui ont été signalés mais n’ont pu être confirmés lors d’un suivi par la police sont considérés comme « sans fondement » et non inclus dans le nombre total d’infractions. Les données n’indiquent ou ne déduisent pas non plus le nombre d’accusations portées, les poursuites menées, les dénonciations sous serment ou les condamnations obtenues.

Statistiques comparées sur la criminalité

Les données sur la criminalité résumées contenues dans les rapports statistiques trimestriels sur la criminalité (c’est-à-dire le nombre d’infractions) peuvent différer des chiffres fournis par Statistiques Canada et d’autres organismes qui utilisent le Programme EDUC pour recueillir des données agrégées sur l’incidence de la criminalité. Le Programme EDUC utilise la règle de l’infraction la plus grave (IPG) par incident lors de la compilation des données sur la criminalité rapportées par la police. La règle IPG stipule que lorsqu’un incident criminel unique contient un certain nombre de violations de la loi, seule la plus grave est enregistrée aux fins EDUC. En conséquence, le nombre total d’infractions EDUC ne représente pas le total de tous les crimes déclarés par la police (le programme EDUC a ainsi tendance à sous-estimer l’incidence réelle des crimes relativement moins graves).

Les données présentées ne représentent qu’une partie des dossiers de la GRC de Surrey dans le système de gestion des dossiers PRIME. Elles ne comprennent pas non plus toutes les infractions signalées au Centre canadien de la statistique juridique. Les données contenues dans ce rapport sont également basées sur les informations accumulées à ce jour. Les données présentées ici peuvent varier en comparaison aux rapports et chiffres précédents et peuvent continuer de changer sur une base quotidienne en raison de la nature dynamique des infractions signalées, examinées et/ou autorisées. En outre, Statistiques Canada redéfinit les codes des infractions criminelles sur une base continue, ce qui peut entraîner des changements dans la façon dont les crimes sont enregistrés dans le système PRIME.

Il est important de noter que la collecte de données et les rapports peuvent différer d’une juridiction à l’autre. La prudence devrait toujours être de mise lors de la comparaison de données sur la criminalité extraites à des moments différents ou par des organismes différents utilisant différentes sources et/ou méthodologies.
 

Veuillez lire les qualificatifs de données et les avis sur les limites des données.

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