De scientifique à membre de la Gendarmerie royale du Canada : la surintendante Nav Hothi adore sa carrière

C.-B.

2023-11-22 08:07 HNP

La surintendante Nav Hothi, alors caporale, en compagnie de membres de la police italienne. Elle faisait partie de la délégation du Pavillon du Canada pendant les Jeux olympiques d’hiver de 2006 à Turin, en Italie.

La surintendante Nav Hothi, alors caporale, en compagnie de membres de la police italienne. Elle faisait partie de la délégation du Pavillon du Canada pendant les Jeux olympiques d’hiver de 2006 à Turin, en Italie.

On dit que chaque personne connaîtra un 15 minutes de gloire. Pour la surintendante Nav Hothi de la Gendarmerie royale du Canada, son « moment de gloire » a eu lieu à titre de caporal fraîchement promu en 2006 pendant les Jeux olympiques d’hiver à Turin, en Italie.

Quelques mois après l’événement, un sénateur canadien a souligné qu’elle était une vedette innée, écrivant ce qui suit : « Il s’est avéré que la vedette canadienne la plus éblouissante des Jeux olympiques d’hiver à Turin a été la caporale Nav Hothi de la Gendarmerie royale du Canada. »

Des photos de journaux la montraient accompagnée de membres de la Polizia Municipale di Torino. « Les Italiens l’ont adorée », a écrit le sénateur, et pour cause. La caporale Hothi était magnifique dans sa tunique rouge, ses bottes brunes cirées à la perfection et son stetson de couleur fauve entourée de cinq policiers italiens en uniforme bleu marine. Les agents de police italiens aimaient beaucoup le Canada, en particulier Niagara Falls, et la gendarme « Giubba Rossa » (tunique rouge).

La photo a été publiée dans la presse locale. À partir de ce moment, pendant trois semaines, elle se faisait arrêter dans la rue partout où elle se rendait et les personnes lui demandaient si elles pouvaient prendre une photo d’elle dans le cadre de la délégation du Pavillon du Canada. Les personnes qui passaient devant le pavillon jetaient un coup d’œil pour voir si la célèbre gendarme était présente et prenaient des photos d’elle à travers la fenêtre pendant qu’elle sirotait un café ou participait à une activité officielle.

« Ç’a été mon moment de gloire unique, dit la surintendante Hothi en riant. C’est une de mes premières expériences où j’ai compris ce que la Gendarmerie royale du Canada représentait partout dans le monde. J’ai pu constater que je faisais partie d’une organisation reconnue dans le monde entier. »

Photo de profil de la surintendante Nav Hothi, alors inspectrice, alors qu’elle était agente de service de la Division E.

Photo de profil de la surintendante Nav Hothi, alors inspectrice, alors qu’elle était agente de service de la Division E.

Les réactions qu’elle a obtenues et l’expérience qu’elle a vécue ont été stupéfiantes pour la surintendante Hothi, surtout pour une personne qui a commencé sa vie d’adulte en tant que généticienne qui n’avait jamais envisagé de faire carrière dans le milieu policier, encore moins au sein de la Gendarmerie royale du Canada.

La surintendante Hothi est titulaire d’un baccalauréat ès arts en sciences de l’Université de la Colombie-Britannique. « J’étais généticienne du fait de mes études, mais je n’aimais pas le travail de ce domaine. Je me trouvais à la croisée des chemins », se rappelle-t-elle.

Cette situation l’a incitée à consulter un conseiller en orientation professionnelle qui lui a fait passer des tests et proposé de se joindre aux forces... les forces armées. Elle était étonnée. « Tout d’abord, on m’a dit l’armée. J’ai dit non, je suis une scientifique. Ensuite, on m’a suggéré que je me joigne à la Marine. J’ai dit la même chose. » La troisième proposition était de se joindre à une force policière et surtout de travailler dans le domaine des sciences judiciaires.

« Je lui ai demandé si c’était une blague. Est-ce ce que tu dis à chaque personne? », se souvient-elle. Il lui a ensuite demandé de réfléchir aux emplois qu’elle a occupés avant et pendant ses études, ce qui penchait pour la sécurité publique. Elle avait été gardienne de sécurité. Elle avait travaillé à Riverview. Elle avait fait du bénévolat dans le cadre du programme de retour au domicile en toute sécurité pendant qu’elle étudiait à l’Université de la Colombie-Britannique. La suggestion du conseiller en orientation professionnelle commençait à être sensée.

La surintendante Nav Hothi en service avec l’honorable Janet Austin, lieutenante-gouverneure de la Colombie-Britannique.

La surintendante Nav Hothi en service avec l’honorable Janet Austin, lieutenante-gouverneure de la Colombie-Britannique.

L’agente de police supérieure est également aide de camp pour l’honorable Janet Austin, la lieutenante-gouverneure de la Colombie-Britannique, ce qui est un honneur pour la surintendante Hothi et ce qu’elle réalise grâce à sa carrière dans le milieu policier. « Son bureau communique avec divers organismes en Colombie-Britannique quand elle a besoin d’autres aides. » Le nom de la surintendante Hothi avait été proposé par le commissaire adjoint Stephen Thatcher qui est maintenant à la retraite et avec qui elle travaillait à l’époque.

Il s’agit d’un poste bénévole, un travail que la surintendante Hothi chérit. « J’ai beaucoup appris d’elle, dit la surintendante Hothi. Dans la Gendarmerie royale du Canada, j’avais eu des mentors exceptionnels, mais je n’avais jamais eu un mentor de sexe féminin dans ma carrière jusqu’à ce que je rencontre la lieutenante-gouverneure. Je la vois comme une mentore. Grâce à la lieutenante-gouverneure, j’ai rencontré tellement de Britanno-Colombiens différents de tous les milieux qui redonnent à la communauté et qui m’ont incité à contribuer davantage à la collectivité. »

Lorsque la surintendante Hothi s’est jointe à la Gendarmerie royale du Canada il y a 27 ans, elle ne connaissait rien au sujet du maintien de l’ordre. Contrairement à certains de ses collègues, il n’y avait aucun policier dans sa famille quand elle était jeune. « Ma seule exposition au milieu policier était (l’émission de télévision) Hill Street Blues », dit-elle en riant.

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Nav Hothi, en poste lorsqu'elle était agente de service divisionnaire pour la GRC.

 

Elle a commencé sa formation à la Division Dépôt à Regina en 1996. Tout au long de la formation, elle pensait qu’il était impossible qu’elle parvienne à la terminer. Mais elle a réussi.

Après la Division Dépôt, à sa première affectation à Surrey, elle a participé à sa première séance d’information où il y avait environ 30 personnes assises dans la salle. « Elles se taquinaient et rigolaient, et à l’avant de la salle, il y avait trois sous-officiers, des vieux monsieurs grisonnants. J’ai regardé autour de moi et je me suis dit, c’est vraiment comme Hill Street Blues. J’ai adoré cela », se souvient-elle.

Elle a eu une première journée fantastique comme gendarme de la Gendarmerie royale du Canada à Surrey. Au cours des 27 dernières années, la gendarme Hothi a tiré pleinement parti de sa carrière en donnant suite à la recommandation du conseiller en orientation professionnelle et en devenant officière supérieure responsable des groupes de l’identité judiciaire de la Gendarmerie royale du Canada en Colombie-Britannique à l’échelle de la province.

La surintendante Hothi n’a jamais regretté sa décision de se joindre à la Gendarmerie royale du Canada.

La surintendante Nav Hothi change les choses dans sa collectivité. Vous le pouvez aussi. Présentez votre candidature maintenant. Découvrez les possibilités de carrière en tant que policier ou membre civil en visitant la page Carrières à la GRC en C.-B.


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