Encourager la diversité dans les services de police : Réflexion du gendarme Dwight Martin sur le fait d’être une personne noire au sein de la GRC

Burnaby

2025-02-26 14:50 HNP

Le gend. Dwight Martin se tient en souriant aux côtés de trois autres policiers dans un gymnase lors d’une activité menée dans le cadre de la Journée de l’excellence des Noirs à Cloverdale Traditional School (de gauche à droite : gend. Dwight Martin, cap. George Amoako, gend. Berthier Kyobela et insp. Veronica Fox)

Février est le Mois de l’histoire des Noirs, qui célèbre et honore l’héritage et les contributions des Noirs au Canada et de leurs communautés. Le thème du Mois de l’histoire des Noirs 2025 est « L’héritage et le leadership des personnes noires : Célébrer l’histoire canadienne et inspirer les générations futures ». Le Détachement de la GRC de Burnaby tient à remercier le gend. Dwight Martin qui a fait part de ses expériences personnelles pour cet article.

Portant fièrement son uniforme et prenant la parole devant un groupe d’élèves du primaire lors d’une activité menée dans le cadre de la Journée de l’excellence des Noirs, en janvier dernier, le gend. Dwight Martin du Détachement de la GRC de Burnaby a bouclé la boucle aux côtés de plusieurs autres agents noirs de la GRC.

« Il est important que les enfants voient une personne noire en uniforme de police », affirme le gend. Martin. « Je voulais que les élèves sachent que, même s’ils ne voient pas beaucoup de gens comme nous en uniforme ici, ils peuvent incarner le changement. Ils peuvent aussi jouer ce rôle. »

Le gend. Dwight Martin souriant dans son uniforme, avec une vue du bras de mer Burrard en arrière-plan.

Né et élevé à Toronto (Ontario), le gend. Martin est le fils de parents jamaïcains. Dès son plus jeune âge, il rêvait d’une carrière dans le domaine de l’application de la loi, comme avocat ou policier. Pendant qu’il fréquentait l’université, plusieurs de ses pairs, qui travaillaient déjà comme policiers, l’ont encouragé à envisager une carrière d’agent de police en insistant sur le fait que son comportement et son caractère faisaient de lui un candidat idéal.

Conscient des risques liés au travail dans le domaine de l’application de la loi, le gend. Martin a d’abord entrepris une autre carrière. Cependant, il a toujours gardé l’idée en tête et, après des années de réflexion, il a finalement décidé de poser sa candidature.

Après avoir surmonté divers défis en cours de route, il a reçu l’appel tant attendu de la GRC en avril 2018. Bien qu’il ait déjà une vie bien établie, le gend. Martin a fait ses bagages et s’est rendu à la Division Dépôt de la GRC à Regina, en Saskatchewan, où il a finalement entrepris sa formation pour devenir membre de la GRC.

Plus tard cette année-là, le gend. Martin a été affecté au Détachement de la GRC de Burnaby. Passant de l’Ontario, où les données du recensement de 2021 indiquent que 5,5 % de la population s’identifie comme étant noire, à la Colombie-Britannique, où ce pourcentage tombe à 1,3 %, il a subi un choc culturel inattendu en plus de faire face aux exigences de sa nouvelle carrière.

« Bien que le Canada soit décrit comme un creuset de diversité, il n’y a tout simplement pas beaucoup de Noirs ici, surtout par rapport à Toronto », dit-il.

Le gend. Dwight Martin se tenant en uniforme à l’extérieur lors de la Journée sans chapeau (« Hats Off Day) » à North-Burnaby.

Parmi les 301 agents du Détachement de la GRC de Burnaby, il n’en connaît que trois autres qui s’identifient comme personnes noires.

« Parfois, lorsque les gens nous voient travailler dans la communauté, ils sont incrédules parce qu’ils n’ont pas l’habitude de voir des policiers noirs. Vous pouvez voir la question sur leur visage « Comment? » Et je me dis : « Oui, nous pouvons aussi jouer ce rôle dans la société. Nous pouvons faire ce travail, même si vous ne le voyez pas tous les jours. »

Bien que le gend. Martin reçoit occasionnellement du soutien non sollicité de la part du public lorsqu’il porte l’uniforme, il a également été confronté au racisme et à des interactions difficiles, uniquement en raison de la couleur de sa peau.

« Chaque jour où j’enfile cet uniforme, on me rappelle que je suis un policier noir », a-t-il dit. « Certaines personnes refusent de me parler du simple fait que je suis une personne de race noire. D’autres m’ont rabaissé ou ont utilisé des termes péjoratifs, même si je suis simplement là pour aider. »

Il a également rencontré des gens qui font des suppositions fondées sur une identité raciale commune.

« Parfois, les gens peuvent penser que je suis « de leur côté » simplement parce que nous avons une couleur de peau similaire. Mais je ne suis pas là en fonction de la couleur de ma peau. Je suis là en fonction du mot inscrit sur ma poitrine. Je suis là à la suite d’un appel. Je dis souvent aux gens : « Je ne suis pas un agent de police noir. Je suis un agent qui est de race noire. » Je ne me présente pas par ma couleur, je me présente par ma profession. »

Encourager la diversité dans les services de police

Photo de plusieurs membres de la GRC (vus de dos) portant la tunique rouge à l’intérieur

Le gend. Martin, qui fait maintenant partie de l’équipe d’intervention communautaire du Détachement de la GRC de Burnaby, est très fier de porter l’uniforme de la GRC. Pour lui, cela symbolise à la fois son engagement personnel à réaliser son rêve de devenir policier et la représentation plus large de la diversité dans le domaine de l’application de la loi.

En 2023, il a participé à une activité de recrutement de la GRC axée sur la communauté noire.
« Beaucoup de gens pensent qu’ils ne peuvent pas faire ce travail. Ils ont peur ou s’inquiètent des défis que pose le processus de demande, alors ils n’essaient même pas », déclare le gend. Martin. « Devant ces candidats potentiels, qui étaient également noirs, je pouvais voir qu’ils avaient les yeux brillants et qu’ils étaient curieux et enthousiastes, et même un peu impressionnés de voir environ neuf agents noirs ensemble. Je voulais qu’ils sachent qu’ils peuvent le faire aussi. »

À mesure que sa carrière progresse, le gend. Martin espère voir une plus grande représentation des Noirs au sein de la GRC.

« Des gens de partout dans le monde sont attirés par le Canada. « Chaque race, chaque culture, vous les trouverez à la GRC », dit-il. « Je crois que nous pouvons continuer à renforcer la diversité au sein de notre corps policier. C’est la raison pour laquelle j’ai participé à cette activité de recrutement et que je me suis présenté à la Journée de l’excellence des Noirs. C’est important que les autres voient ce qui est possible d’accomplir.

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Cap. Laura Hirst
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