Célébration des 50 ans de présence des femmes à la GRC : présentation de la gendarme Tara Joubert

Richmond

2024-08-21 12:05 HAP

Le Détachement de la GRC de Richmond continue de célébrer le 50e anniversaire de l’arrivée des femmes à la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Ce jalon représente une réalisation importante dans l’histoire de la diversité et de l’inclusion au sein de la GRC. Dans le cadre de cette commémoration, nous présentons une série de profils de membres du Détachement de Richmond, en soulignant leurs différents rangs, rôles et antécédents.

Hommage aux pionnières : la troupe 17

Le 16 septembre 1974, trente-deux femmes de partout au Canada ont marqué l’histoire en devenant les premières agentes assermentées à la GRC, formant la troupe 17. Cet événement révolutionnaire a ouvert la voie à l’égalité entre les sexes au sein des organismes nationaux d’application de la loi. Connues pour leur résilience et leur détermination, les femmes de la troupe 17 ont fait face à des défis uniques et ont surmonté de nombreux obstacles pour établir un précédent pour les générations futures. Leurs contributions ont considérablement aidé à façonner la GRC, où les femmes représentent aujourd’hui environ 22 % des agents de la GRC.

La gendarme Tara Joubert : un engagement au service de la communauté

La gendarme Tara Joubert se tient à côté d’un véhicule de police identifié

La gendarme Tara Joubert est une agente dévouée du Détachement de la GRC de Richmond qui compte cinq ans et demi de service. Elle occupe actuellement le poste d’enquêtrice des services généraux, une fonction qui l’amène à être première intervenante et à mener des enquêtes approfondies sur un large éventail d’incidents. Elle est entre autres chargée de traiter les appels 9-1-1 et d’enquêter sur des crimes tels que les collisions de véhicules automobiles, les personnes disparues, la violence entre partenaires intimes, les vols, les introductions par effraction et les agressions sexuelles. La gendarme Joubert travaille en étroite collaboration avec des unités spécialisées, telles que la Section cynophile et le Service de l’identité judiciaire, afin de confirmer les accusations criminelles et de renforcer la sécurité publique.

Qu’est-ce qui vous a incité à vous joindre à la GRC?

« Depuis que je suis toute petite, je veux devenir policière, et plus particulièrement membre de la GRC. Grandir avec un père membre de la GRC a été extrêmement marquant, et j’ai été profondément influencée par le fait de le voir en uniforme et d’apprendre son travail au fur et à mesure que je grandissais. Mon père ne m’a jamais poussée à devenir policière, mais j’ai été inspirée par son exemple et par les histoires qu’il m’a racontées sur la Division Dépôt et sa carrière. En grandissant, cette inspiration s’est transformée en un véritable intérêt pour la criminalité et le droit, et m’a poussée à obtenir un baccalauréat en criminologie.

Pour moi, la GRC était le premier et le seul choix d’organisation. La tradition, la tunique rouge emblématique et la riche histoire qu’elle défend sont des éléments qui, selon moi, ne peuvent être offerts par aucune autre organisation policière. Pendant le long processus de candidature, j’ai imaginé le jour de la remise des diplômes à la Division Dépôt, quand mon père serait en mesure de me remettre mon insigne. Lorsque ce jour est enfin arrivé en 2019 et que je suis devenue membre de cette incroyable organisation, ce fut un moment spécial dans ma vie. »

La gendarme Tara Joubert et son père à l’extérieur de la Division Dépôt portant la tunique rouge

[Le père du gendarme Joubert, Guy Joubert, est un sergent retraité du Groupe de lutte fédérale contre le crime organisé et grave de la Division E. Il travaille toujours au sein du groupe en tant que réserviste.]

Pouvez-vous nous donner quelques détails sur votre parcours professionnel?

« J’ai passé l’ensemble de mon service aux Services généraux, y compris une rotation d’un an à l’aéroport de Vancouver (YVR). Avant de me joindre à la GRC, j’ai travaillé pendant trois ans au Détachement de Richmond en tant qu’employée municipale chargée de la transcription. En tant qu’enquêtrice des services généraux, je suis chargée de faire respecter la loi et de mener des enquêtes approfondies. Je recueille des preuves sur les scènes de crime, notamment en prenant des photos et des vidéos, en interrogeant des suspects, des victimes et des témoins, et en travaillant avec des unités spécialisées pour faire avancer les enquêtes et porter des accusations criminelles. »

Quels défis avez-vous dû relever dans votre carrière et comment les avez-vous surmontés?

« L’un des défis auxquels j’ai été confrontée au début de ma carrière a été de m’adapter au travail par quarts et à l’irrégularité des rythmes de sommeil aux Services généraux. N’ayant jamais travaillé par quarts avant de devenir agente, j’ai trouvé que travailler la nuit de 18 h à 5 h était dur pour mon corps. Le brouillard cérébral, la léthargie et le manque de motivation pour faire quoi que ce soit pendant la journée étaient difficiles à surmonter pendant mes jours de congé, et juste au moment où j’avais l’impression de récupérer, je devais repartir directement pour la semaine de travail suivante. Après avoir lu le livre de Kevin M. Gilmartin sur la survie émotionnelle dans le milieu policier intitulé Emotional Survival for Law Enforcement, j’ai commencé à comprendre ce qui arrivait à mon esprit et à mon corps au niveau biologique. En mettant en œuvre des stratégies liées au mouvement physique, à la planification des activités et à la communication avec les proches, j’ai pu réduire les bouleversements biologiques que le travail par quarts peut provoquer, créer un meilleur équilibre entre le travail et ma vie privée, et être plus présente pour ma famille pendant mes congés. »

Pouvez-vous nous faire part d’une expérience mémorable que vous avez vécue à la GRC?

« L’une de mes expériences les plus mémorables au sein de la GRC a été mon séjour à la Division Dépôt. La formation à la Division Dépôt à Regina, en Saskatchewan, est une expérience unique pour les membres de la GRC et partagée par tous les membres, toutes générations confondues. Les six mois de formation ont été stressants et intenses, mais le degré de camaraderie et de soutien collectif de vos compagnons de troupe — des hommes et des femmes venus de partout au pays — est une expérience dont je garderai toujours de bons souvenirs. Un souvenir marquant, cependant, est le jour de la remise des diplômes. La présence de ma famille et de mes proches dans les gradins pendant que je défilais avec ma troupe en tunique rouge lors de la parade du sergent-major, et pendant la remise de l’insigne, quand mon père m’a remis mon insigne et m’a officiellement appelée gendarme et non plus cadette, a été un moment très émouvant que je n’oublierai jamais. »

La gendarme Tara Joubert reçoit son insigne des mains de son père à la Division Dépôt

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes qui envisagent de faire carrière à la GRC?

« Mon conseil est de rester fidèle à votre rêve et de ne laisser personne essayer de vous dissuader en vous disant que vous êtes trop gentille ou que vous n’êtes pas capable de faire ce type de travail simplement parce que vous êtes une femme. En tant que femmes, nous apportons des atouts uniques au milieu policier, tels que des compétences innées en matière de communication et de résilience, qui peuvent nous être utiles individuellement, avec les victimes de crimes et de traumatismes, et dans le désamorçage de situations exacerbées ou chargées d’émotion. Je conseillerais également aux femmes intéressées par ce métier de contacter le Détachement de la GRC de leur région et de copatrouiller avec une policière afin d’avoir un aperçu direct d’une journée de travail. C’est une excellente occasion d’entrer en contact avec une femme membre, d’entendre ses histoires personnelles et ses expériences professionnelles, et de trouver un soutien pendant le processus de candidature. »

Célébrer l’histoire et inspirer l’avenir

La célébration par le Détachement de la GRC de Richmond du 50e anniversaire de présence des femmes à la GRC vise à rendre hommage aux femmes pionnières qui ont façonné notre communauté par leur dévouement et leur courage. Grâce à une série de reportages dans les médias, nous soulignerons les différents rôles et antécédents des agentes au sein de notre détachement, en mettant en valeur leur contribution unique à la sécurité publique.

Nous invitons la communauté à se joindre à nous pour célébrer ce jalon historique en nous suivant sur les médias sociaux et dans notre salle de rédaction pour des histoires et des mises à jour. Discutez avec les agentes qui continuent de faire de Richmond une communauté sécuritaire et dynamique.

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