Patrouiller depuis le ciel

C.-B., Services de l'air

2023-12-15 10:09 HNP

Lors d’un froid, mais magnifique après-midi de novembre, le gendarme spécial Roger Thompson réalise à quel point le temps a filé à toute allure depuis qu’il a joint le programme du Service de l’air de la GRC comme pilote d’hélicoptère en 2006.

Photo du gendarme spécial Roger Thomson 

Image agrandie: gendarme spécial Roger Thomson (fournie par Heath Moffatt Photography)

« Je suis pilote depuis plus de 30 ans, et c’est la première fois que je travaille aussi longtemps pour une entreprise, a-t-il déclaré. Je peux vous dire qu’il n’y a pas de journées ennuyeuses par ici, et qu’aucune d’entre elles ne se ressemble ».

Avant de devenir membre de la GRC, Roger a travaillé comme pilote commercial pour une entreprise basée sur l’île de Vancouver. Il vivait dans le Lower Mainland et était souvent déployé pour plusieurs semaines à la fois. Un ami, un membre retraité de la GRC qui était retourné travailler pour la GRC comme pilote d’hélicoptère, lui a recommandé de postuler une offre d’emploi. Roger se souvient que son ami avait compris qu’il lui pesait d’être séparé de sa jeune famille.

« Depuis que j’ai joint le programme du Service de l’air de la GRC il y a 17 ans, j’ai un horaire plus régulier. À la fin de mes quarts, je peux retourner chez moi, voir mes enfants grandir et passer du temps avec eux et avec mon épouse. Cette stabilité et cet équilibre travail-vie personnelle n’ont pas de prix. »

Les pilotes de la GRC sont embauchés à l’externe et reçoivent le statut de membre civil (MC). Une fois qu’il y a assez de pilotes embauchés dans le pays pour constituer une petite troupe (entre 6 et 8), on les envoie à la Division Dépôt pour suivre le cours de conversion des gendarmes spéciaux du Service de l’air, au cours duquel ils en apprennent sur les pouvoirs d’arrestation de base, le recours à la force et d’autres techniques d’intervention connexes, ainsi que le transport de prisonniers, de témoins et de preuve. Après avoir réussi la formation de gendarme spécial, ils deviennent des membres réguliers de la GRC et sont en mesure de participer à leur cérémonie de remises des diplômes vêtus de la tunique rouge iconique de la GRC.

« Ce qui a changé au cours des dernières années, c’est que nous n’avons plus à attendre qu’il y ait assez de nouvelles personnes pour former un groupe de gendarmes spéciaux à la Division Dépôt avant d’embaucher. À présent, lorsque les pilotes sont embauchés et qu’ils obtiennent leur autorisation de sécurité, on peut leur fournir de la formation sur le terrain et les envoyer à diverses formations propres à l’aéronef qu’ils piloteront. Ensuite, une fois qu’il y a assez de nouvelles embauches, ils sont envoyés en groupe à la Division Dépôt », explique-t-il.

Roger détient une licence de pilotage pour trois types d’aéronefs à voilure tournante de la GRC, soit le petit Airbus EC20, le Airbus EC30 A-Star ainsi que le seul hélicoptère bimoteur de la GRC au pays, le Airbus H145.

Comme pilote d’hélicoptère travaillant à la base aérienne de Langley, Roger effectue des patrouilles journalières proactives dans le Lower Mainland avec un des appareils EC20. « Nous sommes essentiellement une voiture de patrouille dans le ciel. Nous dirigeons le seul programme de patrouilles du pays, ce qui signifie que nous sommes la seule base aérienne qui effectue des patrouilles proactives dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique en soutien à tous les détachements de la GRC et services de police municipaux. De plus, nous travaillons et assurons la liaison avec d’autres services de police municipaux du pays qui dirigent des programmes de patrouilles aériennes similaires, comme les services de police de Winnipeg, d’Edmonton et de Calgary ».

« Nous formons une équipe », a déclaré Roger au sujet des équipages de deux personnes qui patrouillent dans le ciel surplombant le Lower Mainland. Le pilote et son membre de l’équipage, un officier de vol tactique (OVT) qui opère l’équipement de police opérationnel, scannent toujours jusqu’à 32 canaux pendant qu’ils patrouillent dans les municipalités afin de déterminer qui a besoin de renfort et où ils doivent aller pour répondre aux besoins opérationnels. « Il est plus facile pour nous d’intervenir lorsque nous sommes déjà en vol à faire nos patrouilles proactives ».

Roger a expliqué que son travail, comme pilote, consiste à placer l’OVT dans la meilleure position possible afin qu’il puisse faire son travail en appui aux agents de première ligne. « Si nous suivons un suspect, mon travail consiste à m’assurer que l’OVT est capable de suivre cette personne, qu’elle soit à pied ou en véhicule. »

La GRC utilise le plus grand hélicoptère bimoteur, le Airbus H145, pour transporter des personnes comme les membres du Groupe tactique d’intervention (GTI), du Groupe de l’enlèvement des explosifs, des Services cynophiles et de l’Équipe de récupération sous-marine, ou pendant des opérations de recherche et sauvetage, en raison des capacités de levage de l’appareil et de sa possibilité d’accueillir davantage de personnes et d’équipement.

Photo de l’Airbus H145 utilisé pour hisser des agents du GTI pendant un exercice  

Image agrandie: l’Airbus H145 utilisé pour hisser des agents du GTI pendant un exercice (fournie par Heath Moffatt Photography)

Photo de l’Airbus H145 utilisé pour hisser des agents du GTI au dessus d’un canyon pendant un exercice 

Image agrandie: l’Airbus H145 utilisé pour hisser des agents du GTI au dessus d’un canyon pendant un exercice (fournie par Heath Moffatt Photography)

« Être pilote de la GRC, c’est un travail excitant, a lancé Roger. Les hélicoptères volent généralement plus bas que les aéronefs à voilure fixe. Ainsi, nous sommes directement impliqués dans le dossier et sommes en mesure de fournir un appui opérationnel en temps réel aux agents de première ligne sur le terrain. Les hélicoptères sont également capables de voler à plus basse vitesse que les avions, ce qui accroît leur manœuvrabilité et leur mobilité et leur permet de se poser dans des endroits plus restreints, comme des parcs de stationnement, des champs et des sommets de montagne. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il aime le plus de son travail, Roger répond qu’il a la chance d’avoir une perspective unique du Lower Mainland. « J’ai la possibilité d’intervenir dans diverses situations et j’ai vu des choses vraiment surprenantes en suivant des suspects depuis les airs. Vous seriez étonnés de savoir ce que font les suspects pour éviter de se faire prendre par la police, les endroits où ils se rendent en voiture et où ils tentent de se cacher, jour ou nuit. C’est très gratifiant d’être en mesure d’offrir du soutien aux membres sur le terrain et de savoir que mes compétences peuvent avoir une incidence réelle dans la vie des gens. »

La GRC embauche! Apprenez-en davantage sur les possibilités d’emploi de pilotes pour le Service de l’air en consultant les liens ci-dessous :

Diffusé par :

Services de communication de la GRC en C.-B.
778-290-2929

Suivez-nous :
Date de modification :